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Style de vie

Une étude révèle le métier qui conduirait le plus souvent au burn-out

Une récente étude menée par le réseau social LinkedIn a révélé la profession qui serait la plus propice au burn-out. 

Le burn-out est malheureusement devenu un phénomène de plus en plus répandu dans le monde professionnel. Cette forme d’épuisement intense, caractérisée par une fatigue émotionnelle, de l’anxiété et une humeur morose, touche de nombreux travailleurs à travers le globe. Mais certains métiers seraient plus susceptibles de conduire à cet état de grande détresse.

Les professions les plus à risque de Burn-Out selon l’étude LinkedIn

L’enquête menée par LinkedIn a interrogé plus de 16 000 professionnels aux États-Unis sur leur perception de leur travail. Les résultats sont sans appel : près de 40% des personnes sondées se sentent proches de l’épuisement professionnel. Cependant, certains secteurs d’activité se démarquent par des taux de burn-out particulièrement élevés.

Les chefs de projet en tête du classement

Selon l’étude, le métier le plus à risque de burn-out serait celui de chef de projet. Près de la moitié (50%) des personnes occupant ce poste souffriraient d’épuisement professionnel. Ce résultat s’explique par la nature même du rôle de chef de projet, qui implique de nombreuses responsabilités et une gestion complexe des priorités. Ces professionnels doivent en effet piloter un projet de A à Z, en prévoyant les ressources humaines, techniques et financières nécessaires, tout en gérant leurs équipes et en respectant des délais serrés. Comme l’explique Kandi Wiens, directrice du programme de maîtrise en éducation médicale à l’Université de Pennsylvanie, « la préoccupation la plus courante que j’entends de la part des chefs de projet est qu’ils ne bénéficient pas d’un soutien ou d’une reconnaissance adéquats pour répondre aux exigences changeantes de leur rôle. Cette inadéquation est l’un des principaux facteurs d’épuisement. »

Les autres métiers les plus épuisants

Juste derrière les chefs de projet, on retrouve les aides-soignants, avec 49% d’entre eux en situation de burn-out. Viennent ensuite les personnes travaillant dans les services sociaux (48%), les assurances (47%) et l’éducation (45%). Ces professions sont souvent caractérisées par une lourde charge de travail, de grandes responsabilités et un manque de reconnaissance, tous des éléments propices à l’épuisement professionnel.

Bien que l’étude de LinkedIn ait été menée aux États-Unis, le phénomène du burn-out touche également de nombreux travailleurs en France. Selon une autre enquête parue en 2022, 34% des Français se disent épuisés par leur travail.

Photo Freepik

Les secteurs les plus touchés en France

En France, le métier de médecin serait le plus sujet au burn-out, avec un taux particulièrement élevé d’épuisement professionnel. Les domaines du commerce, de l’immobilier, de la santé, du social et de l’enseignement sont également fortement concernés. À l’inverse, les personnes travaillant dans la communication, les médias et le management seraient moins nombreuses à souffrir de ce syndrome.

Les facteurs aggravants

Comme le souligne Psychologies Magazine, le burn-out n’est pas seulement un phénomène psychologique, mais également physiologique. Il résulte en effet d’une accumulation de stress, souvent liée à une charge de travail excessive, de lourdes responsabilités et une incertitude constante quant à l’obtention de résultats positifs. Par exemple, les soignants se retrouvent fréquemment avec la vie des patients entre leurs mains, sans pouvoir garantir leur guérison, ce qui constitue une source de stress majeure.

D’après les études, le burn-out toucherait davantage certaines catégories de travailleurs.

Le Burn-Out affecte principalement les femmes et les jeunes

Selon les résultats, le phénomène d’épuisement professionnel concerne en priorité les femmes et les jeunes travailleurs. Ces derniers, souvent en début de carrière, peuvent se sentir dépassés par les exigences de leur emploi et manquer de soutien ou de reconnaissance de la part de leur hiérarchie.

Outre le genre et l’âge, d’autres caractéristiques sociodémographiques semblent influencer la propension au burn-out. Ainsi, les personnes issues de milieux socio-économiques défavorisés ou appartenant à des minorités seraient plus exposées à ce risque. Le manque de ressources et de soutien social jouerait un rôle important dans le développement de l’épuisement professionnel.

Le burn-out n’a pas seulement un impact sur la santé des travailleurs, mais également sur leur productivité et l’efficacité des entreprises.

Des répercussions physiques et psychologiques importantes

Au niveau individuel, le burn-out se traduit par de nombreux symptômes préoccupants, tels que fatigue chronique, anxiété, irritabilité, baisse de motivation et dépression. Ces troubles peuvent avoir de graves répercussions sur la santé mentale et physique des personnes touchées.

Pour les employeurs, le burn-out se traduit par une baisse de productivité, un absentéisme accru et un roulement de personnel élevé. Selon une étude, le coût total du burn-out pour les entreprises aux États-Unis s’élèverait à plus de 300 milliards de dollars par an. Il est donc dans l’intérêt de tous de prévenir ce phénomène.

Des solutions pour lutter contre le Burn-Out

Face à cette problématique, il est essentiel de mettre en place des mesures efficaces pour prévenir et gérer le burn-out en milieu professionnel.

Comme le souligne l’étude de LinkedIn, le manque de soutien et de reconnaissance de la part de la hiérarchie est l’un des principaux facteurs d’épuisement professionnel. Il est donc crucial que les entreprises mettent en place des programmes de mentorat, de formation et de développement des compétences afin de valoriser le travail de leurs collaborateurs.

Une autre piste consiste à favoriser un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Cela passe par une gestion plus saine du temps de travail, avec notamment la limitation des heures supplémentaires, la mise en place de pauses régulières et l’encouragement à la déconnexion.

Promouvoir une culture d’entreprise bienveillante

Enfin, les entreprises doivent s’attacher à développer une culture d’entreprise plus bienveillante et empathique, où le bien-être des employés est une priorité. Cela peut se traduire par des espaces de travail plus agréables, des activités de team building, ou encore des programmes de soutien psychologique.

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Annie Vincent

Ma passion pour la santé et la nutrition est profonde et durable. Depuis que je suis jeune, j'ai toujours été fascinée par le lien entre ce que nous mangeons et comment cela affecte notre corps et notre esprit. Mon parcours dans le domaine de la santé et de la nutrition a commencé lorsque j'ai décidé de prendre en main ma propre santé.

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