« Je suis allée à ma première orgie à 48 ans » : Une plongée dans l’univers fascinant des fêtes libertines
Curieuse de sa sexualité post-divorce, Lucy Roeber, a assisté à sa première fête libertine, ne sachant trop à quoi s’attendre. Et ce qu’elle y a découvert s’est avéré on ne peut plus intrigant.
À 48 ans, elle s’apprêtait à arriver à sa première orgie, invitée à une soirée masquée « black-tie » organisée par Killing Kittens, une organisation hédoniste réservée aux membres. Bien qu’anxieuse à l’idée de ce qui l’attendait, Lucy était ouverte à cette nouvelle expérience, désireuse d’explorer les désirs sexuels de manière plus approfondie, loin des conventions de son mariage de 16 ans.
Arrivée à la fête libertine
Alors que le taxi s’engageait dans l’allée menant à la majestueuse demeure près de Wokingham, dans le Berkshire, Lucy réalisa à quel point elle était nerveuse. Accompagnée d’une ancienne camarade de classe, elle attendit dans une longue file d’attente au bar, parmi des couples de tous âges, habillés avec élégance. Malgré les masques, on pouvait sentir une certaine excitation dans l’air.
Exploration des « salles de jeux »
Lorsque les « salles de jeux » ouvrirent vers 22h, Lucy et son amie décidèrent de monter à l’étage. Dans le couloir, elles aperçurent un couple en pleine conversation, la main de l’homme sous la robe de sa partenaire. Dans la première pièce, une dizaine de personnes nues étaient allongées sur de grands lits doubles. Les deux amies poursuivirent leur exploration, découvrant d’autres chambres avec des lits et, au fond du couloir, une salle de torture avec différents équipements.
Observations et réflexions
Lucy fut surprise de constater que de nombreux couples semblaient être là pour être ensemble en public, plutôt que pour partager leurs ébats. Au fur et à mesure de la soirée, les lits devinrent de plus en plus bondés, les corps s’entremêlant dans une cacophonie de gémissements féminins. Cette ambiance lui fit réfléchir à l’impact culturel du porno sur notre vie sexuelle.
My first orgy at 48: ten to a bed and queues for the dominatrix
‘We headed back downstairs, where the crowd seemed liberated and yet entirely mundane; they could have been talking about mortgages or school’ | ✍️Lucy Roeberhttps://t.co/WHR3UrGhV0
— The Times and The Sunday Times (@thetimes) February 24, 2024
Impressions et sensations
Malgré l’atmosphère libérée, Lucy n’a pas ressenti d’excitation particulière. Elle a plutôt trouvé la scène étrangement touchante, comme un groupe d’enthousiastes heureux de trouver d’autres personnes partageant leurs inclinations. Elle a été surprise de constater que son corps n’avait pas réagi, ni avec dégoût ni avec désir.
Discussions avec d’autres participants
Assise à l’extérieur en attendant un taxi, Lucy a discuté avec une femme qui, comme elle, découvrait ce monde pour la première fois. Cette dernière a confié ne pas savoir quoi penser de l’expérience, se demandant si elle n’était pas trop « vanille » pour ce genre de fête. Lucy a répondu qu’elle et son amie n’avaient pas non plus été particulièrement marquées, estimant qu’il s’agissait simplement d’une question de préférences.
Réflexions sur la société britannique contemporaine
Lucy a réalisé que la Grande-Bretagne contemporaine est beaucoup plus ouverte aux variations en dehors des lignes conventionnelles, tout en conservant l’impression d’une société secrète. Les personnes qu’elle a rencontrées semblaient sincèrement ravies de pouvoir s’adonner librement à ce qui les excite réellement, sans pour autant en discuter ouvertement avec leurs collègues.
Une expérience intrigante mais mitigée
Au final, cette première expérience de fête libertine n’a pas bouleversé Lucy Roeber. Si elle a trouvé la scène intrigante, elle n’a pas non plus été véritablement séduite. Cette soirée lui a cependant permis de mieux comprendre les dynamiques et les codes de ce milieu, tout en réalisant que les préférences sexuelles sont une affaire de goût personnel plutôt que de « saveurs » spécifiques.